"La visite de la fanfare" d’Eran Kolirin

, par  Mick Miel , popularité : 12%

Un jour, il n’y a pas si longtemps, une petite fanfare de la police égyptienne vint en Israël. Elle était venue pour jouer lors de la cérémonie d’inauguration d’un centre culturel arabe. Seulement à cause de la bureaucratie, d’un manque de chance ou de tout autre concours de circonstance, personne ne vint les accueillir à l’aéroport. Ils tentèrent alors de se débrouiller seuls, pour finalement se retrouver au fin fond du désert israélien dans une petite ville oubliée du monde.
Un groupe de musiciens perdu au beau milieu d’une ville perdue. Peu de gens s’en souviennent, cette histoire semblait sans importance...

Le Figaroscope

La rédaction

Du sourire à la gravité, de l’humour en demi-teinte à l’incommunicabilité angoissante, le film dessine ainsi un parcours idéal, celui de l’art qui serait un moment de grâce pour faciliter le pardon et le rapprochement.

L’Humanité

Dominique Widemann

Eran Kolirin trouve le juste tempo de sa composition, de la finesse des dialogues à l’intensité des silences, de longues séquences en scènes drolatiques filmées en plans larges. Un régal.

20 Minutes

La Rédaction

Le spectateur se laisse charmer par la petite musique de ce road-movie iconoclaste porteur d’un message de tolérance.

Africultures.com

Olivier Barlet

D’une belle finesse, ouvertement politique (...) il réussit avec brio la gageure rare d’être à la fois grave et parfaitement hilarant.

aVoir-aLire.com

Virgile Dumez

(...) un petit bijou d’humanité : très drôle, enjoué, mais aussi fragile comme la situation politique au Proche-Orient.

Cahiers du Cinéma

Ariel Schweitzer

L’humour de "La Visite de la fanfare" réside dans le jeu de contrastes ; (...) procédant par petites touches burlesques, par dérèglements absurdes, [le film] rappelle dans ses meilleurs moments le cinéma de Käurismaki.

Elle

Anne Diatkine

Cette comédie laisse davantage entrevoir l’idée d’une coexistence pacifique entre Juif et Arabes que toutes les "feuilles de route" emportées par le vent.

Le Journal du Dimanche

Jean-Pierre Lacomme

"La visite de la fanfare" est de ces "petits" films qui laissent des impressions durables. Modeste dans son approche et son traitement, il donne la part belle à un ton décalé qui distille une douce poésie des rapports humains.

Le Monde

Jacques Mandelbaum

A la fin de la fable, même si l’on se dit qu’Eran Kolirin aurait pu pousser un peu plus loin les feux de l’absurde, reste un film dont la douceur, exceptionnelle sous ces climats, fait d’autant plus de bien qu’elle n’occulte pas pour autant l’intelligence du regard critique.

Le Nouvel Observateur

Pascal Mérigeau

C’est plein de bonnes intentions et de grands sentiments, les ficelles sont toujours apparentes et actionnées sans autre souci que d’émouvoir à bon compte.

Libération

Olivier Séguret

Tout le monde a spontanément envie d’aimer [ce film] parce qu’on adhère à son humanité (...) Mais il faut aussi [l’] aimer pour la beauté des corps qui s’y meuvent, pour l’aridité de ses paysages et pour la douceur (...)

Ouest France

La rédaction

(...) un ton de légèreté et de burlesque qui trousse une chronique tout en fraîcheur et en subtilité. Avec des interprètes hauts en couleur et riches en tempérament.

Paris Match

Christine Haas

Avec la théâtralité des mélos populaires, de longs plans-séquences privilégient le rire, s’attachent aux expressions des comédiens qui font monter l’émotion.

Positif

Vincent Thabourey

(...) singularité de cette étonnante comédie de moeurs. (...) malgré un attachement sensible au réel, le film finit par lever l’ancre et par cheminer, tranquille, vers le conte.

Première

Didier Roth-Bettoni

La Visite de la fanfare est d’abord une fable humaniste, un moment d’apesanteur (...) une histoire d’amour (...). Sous des apparences d’une merveilleuse simplicité, le premier film d’Eran Kolirin parle sans faux-semblants de la complexité du monde et des sentiments.

TéléCinéObs

Bernard Achour

Pépite d’humour implosif, cette chronique absurde et chaleureuse observe avec une tendresse amusée (...) chaque plan participe avec une humble virtuosité à l’élaboration d’un authentique manifeste pacifiste (...)

Télérama

Mathilde Blottière

Tout repose sur un art du minimalisme qu’Eran Kolirin maîtrise à merveille, saisissant sans jamais insister des regards timides, des gestes inachevés, des soupirs d’embarras.

Les Inrockuptibles

Vincent Ostria

Si le sujet est un peu bâteau, il est traité avec délicatesse, laissant toujours une place pour des échappées poétiques, des digressions intempestives.

MCinéma.com

Philippe Descottes

Le réalisateur gagne le pari de l’humour, avec notamment la scène de la leçon de drague, muette, pur régal visuel et d’une grande drôlerie.

Chronic’art.com

Jean-Sébastien Chauvin

L’ironie gentille et douce amère (...) trouve rapidement ses limites.

Voir en ligne : La fiche du film sur le site Image Pédagogie

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