Gérald Bloncourt est mort lundi 29 octobre à 91 ans, dans son domicile parisien. Il était surtout un humaniste, avant d’être un photographe franco-haïtien de génie, un peintre talentueux et un poète inspiré. Commencée en 1948, au journal L’Humanité, puis comme indépendant, sa carrière de reporter l’a amené à arpenter les usines et les rues de Paris de l’après-guerre. Un Paris populaire et prolétaire, dont il se sentait proche. Parmi des milliers d’autres, ces clichés ont été rassemblés dans Le Paris de Gérald Bloncourt (éd. Parimagine, 2012), Le Regard engagé. Parcours d’un franc-tireur de l’image (éd. François Bourin, 2004) ou encore Les Prolos (éd. Au nom de la mémoire, Bezons, 2004).
Parmi ses nombreux combats, son travail sur l’immigration portugaise en France.